Etienne QUINIOU |
07 Jan 2011 13:38 #57644 by Fly
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Un article issu du site off.
Etienne, tu t’es imposé depuis quelques matchs dans le groupe de l’équipe première de l’U.S. Dax Rugby Landes avec en point d’orgue ta récente titularisation lors de la victoire à Narbonne. Comment vis-tu cette évolution ?
Je prends tout d’abord tout ce qui m’arrive comme une chance, il y a eu des problèmes au niveau de l’effectif avec des blessures et il a fallut tester de nouveaux joueurs dont je fais partie. On m’a donné ma chance à Bordeaux pour mon premier match durant lequel je suis rentré à la fin de la rencontre, après il y a eu Pau, Mont de Marsan et enfin la titularisation contre Narbonne.
Tu n’as pas trop ressenti de pression pour tes premiers matchs ?
Lors de mon premier match à Bordeaux lorsque je suis rentré l’écart au score était déjà important et il n’y avait plus rien à perdre donc j’ai tenté quelques trucs, j’ai essayé de dynamiser. A Narbonne la pression était déjà un peu plus grande car je commençais et il fallait à tout prix gagner !
Ce n’est pas trop dur de passer du statut de joueur du centre de formation à titulaire en équipe première ?
Au niveau des entrainements, on est déjà bien préparé car au centre de formation on s’entraîne quasiment autant mais c’est surtout au niveau des contacts et de la vitesse de jeu qu’il existe une réelle différence.
Qu’est-ce qui t’as le plus marqué par rapport à ce changement ?
C’est surtout lors de mon arrivée l’été dernier à Dax car je suis issu d’un petit club, ensuite j’ai fait trois ans au pôle à Dijon et là faire la préparation physique avec des joueurs que j’avais l’habitude de regarder à la télévision comme Matthieu Lièvremont par exemple lors de sa tournée en Nouvelle-Zélande. C’est sûr que ce n’était pas vraiment évident de leur crier dessus mais après ils essayent au maximum de nous mettre à l’aise donc c’est de suite beaucoup plus facile.
J’imagine que le centre de formation t’as bien préparé à gérer toutes ces échéances...
Oui, j’avais déjà beaucoup travaillé avec tous ceux du centre, j’ai effectué énormément de travail sur les spécificités de mon poste avec Jérôme Daret notamment au niveau des exercices de passe, du commandement des avants et je ressens une réelle amélioration grâce à cela.
Te sens-tu encadré par les autres joueurs plus expérimentés de l’équipe ?
Oui, c’est très important, je pense, que les anciens aident les jeunes à s’intégrer et je ressens réellement que les joueurs cadres essayent de me mettre à l’aise. Mais il n’y a pas que moi, je pense à Mario Sagario qui a été mis à l’aise par tout le monde à Narbonne, Alexandre Lacaze aussi depuis le début... Cela nous apporte rapidement une réelle facilité.
Tu fais partie du pôle France à Marcoussis ce qui veut dire que tu t’y entraines du lundi au jeudi, cela ne te perturbes pas trop pour préparer les match du week-end sans avoir passer la semaine avec l’équipe ?
Au début c’était un peu perturbant mais par la suite, lorsque je devais jouer avec l’équipe première, Oliver Roumat ou Jérôme Daret appelaient Marcoussis pour que je rentre le mardi soir afin de mieux me préparer avec l’U.S. Dax. C’est sûr que ce n’est pas évident mais lorsque j’arrive après je suis très vite remis dans le bain et je me concentre uniquement pour la préparation du match du week-end.
Quels sont tes objectifs pour la suite de cette saison ?
Tout d’abord je souhaite continuer à vraiment progresser, à m’améliorer et surtout me remettre en question sans arrêt parce que rien n’est acquis et il se peut très bien que le prochain match je ne joue pas car je sais que tout va vite dans un sens comme dans l’autre. Mon autre objectif est de tout faire pour que Dax se maintienne en Pro D2 comme d’ailleurs tous les autres joueurs car on ne peut pas imaginer que le club descende en fédérale 1.
Et en bleus avec les équipes de jeunes ?
C’est quelque chose de particulier car on représente notre pays, on chante l’hymne national. Dernièrement j’ai joué contre l’équipe d’Italie à Hyères mais le plus impressionnant pour moi ce fut en Equipe de France des moins de 17 ans. On est rentrés sur le terrain on étaient tous entrain de pleurer, la même chose durant la Marseillaise c’est un souvenir énorme pour moi. C’est à ce moment que j’ai ressenti une réelle évolution dans le niveau de jeu : c’est beaucoup plus rapide, les impacts sont très durs, (regardant en l’air) les joueurs tu les regardes comme ça certains et ça change vraiment du club d’où je viens. En plus, on est issus de clubs différents donc on rencontre de nouvelles personnes et puis cela nous permet de voyager, de découvrir de nouvelles régions et de jouer contre des équipes qui n’ont pas la même culture ou langue que la notre donc c’est une expérience formidable.
Etienne, tu t’es imposé depuis quelques matchs dans le groupe de l’équipe première de l’U.S. Dax Rugby Landes avec en point d’orgue ta récente titularisation lors de la victoire à Narbonne. Comment vis-tu cette évolution ?
Je prends tout d’abord tout ce qui m’arrive comme une chance, il y a eu des problèmes au niveau de l’effectif avec des blessures et il a fallut tester de nouveaux joueurs dont je fais partie. On m’a donné ma chance à Bordeaux pour mon premier match durant lequel je suis rentré à la fin de la rencontre, après il y a eu Pau, Mont de Marsan et enfin la titularisation contre Narbonne.
Tu n’as pas trop ressenti de pression pour tes premiers matchs ?
Lors de mon premier match à Bordeaux lorsque je suis rentré l’écart au score était déjà important et il n’y avait plus rien à perdre donc j’ai tenté quelques trucs, j’ai essayé de dynamiser. A Narbonne la pression était déjà un peu plus grande car je commençais et il fallait à tout prix gagner !
Ce n’est pas trop dur de passer du statut de joueur du centre de formation à titulaire en équipe première ?
Au niveau des entrainements, on est déjà bien préparé car au centre de formation on s’entraîne quasiment autant mais c’est surtout au niveau des contacts et de la vitesse de jeu qu’il existe une réelle différence.
Qu’est-ce qui t’as le plus marqué par rapport à ce changement ?
C’est surtout lors de mon arrivée l’été dernier à Dax car je suis issu d’un petit club, ensuite j’ai fait trois ans au pôle à Dijon et là faire la préparation physique avec des joueurs que j’avais l’habitude de regarder à la télévision comme Matthieu Lièvremont par exemple lors de sa tournée en Nouvelle-Zélande. C’est sûr que ce n’était pas vraiment évident de leur crier dessus mais après ils essayent au maximum de nous mettre à l’aise donc c’est de suite beaucoup plus facile.
J’imagine que le centre de formation t’as bien préparé à gérer toutes ces échéances...
Oui, j’avais déjà beaucoup travaillé avec tous ceux du centre, j’ai effectué énormément de travail sur les spécificités de mon poste avec Jérôme Daret notamment au niveau des exercices de passe, du commandement des avants et je ressens une réelle amélioration grâce à cela.
Te sens-tu encadré par les autres joueurs plus expérimentés de l’équipe ?
Oui, c’est très important, je pense, que les anciens aident les jeunes à s’intégrer et je ressens réellement que les joueurs cadres essayent de me mettre à l’aise. Mais il n’y a pas que moi, je pense à Mario Sagario qui a été mis à l’aise par tout le monde à Narbonne, Alexandre Lacaze aussi depuis le début... Cela nous apporte rapidement une réelle facilité.
Tu fais partie du pôle France à Marcoussis ce qui veut dire que tu t’y entraines du lundi au jeudi, cela ne te perturbes pas trop pour préparer les match du week-end sans avoir passer la semaine avec l’équipe ?
Au début c’était un peu perturbant mais par la suite, lorsque je devais jouer avec l’équipe première, Oliver Roumat ou Jérôme Daret appelaient Marcoussis pour que je rentre le mardi soir afin de mieux me préparer avec l’U.S. Dax. C’est sûr que ce n’est pas évident mais lorsque j’arrive après je suis très vite remis dans le bain et je me concentre uniquement pour la préparation du match du week-end.
Quels sont tes objectifs pour la suite de cette saison ?
Tout d’abord je souhaite continuer à vraiment progresser, à m’améliorer et surtout me remettre en question sans arrêt parce que rien n’est acquis et il se peut très bien que le prochain match je ne joue pas car je sais que tout va vite dans un sens comme dans l’autre. Mon autre objectif est de tout faire pour que Dax se maintienne en Pro D2 comme d’ailleurs tous les autres joueurs car on ne peut pas imaginer que le club descende en fédérale 1.
Et en bleus avec les équipes de jeunes ?
C’est quelque chose de particulier car on représente notre pays, on chante l’hymne national. Dernièrement j’ai joué contre l’équipe d’Italie à Hyères mais le plus impressionnant pour moi ce fut en Equipe de France des moins de 17 ans. On est rentrés sur le terrain on étaient tous entrain de pleurer, la même chose durant la Marseillaise c’est un souvenir énorme pour moi. C’est à ce moment que j’ai ressenti une réelle évolution dans le niveau de jeu : c’est beaucoup plus rapide, les impacts sont très durs, (regardant en l’air) les joueurs tu les regardes comme ça certains et ça change vraiment du club d’où je viens. En plus, on est issus de clubs différents donc on rencontre de nouvelles personnes et puis cela nous permet de voyager, de découvrir de nouvelles régions et de jouer contre des équipes qui n’ont pas la même culture ou langue que la notre donc c’est une expérience formidable.
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Advienne que pourra
Last edit: 11 Apr 2011 21:16 by jerome.
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