La vie du club

01 Avr 2018 12:21 #114465 par bruno
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A paraître dans Midol... en l'absence de club sanctionné financièrement, la PRO D2 passe à 18 clubs... une relégation en moins et une montée en plus !

:P

La chute n'est pas un échec,L'échec c'est de rester là où l'on est tombé (Socrate)

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01 Avr 2018 12:36 - 01 Avr 2018 12:36 #114467 par le bougnat
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j'ai fait l'ouverture ...au Splendid.
dans les salons feutrés se murmurait le désistement définitifs des historiques Bérot et consorts au profit d'investisseurs chinois au nom de la French Imiportation of Seafood Holding dont les contacts locaux seraient Lacroix (Pascal ?) et Labanere ( medecin en rupture de l'UBB).

Enfin !
Dernière édition: 01 Avr 2018 12:36 par le bougnat.

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01 Avr 2018 12:43 #114468 par Philou401
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j'ai fait l'ouverture ...au Splendid.
dans les salons feutrés se murmurait le désistement définitifs des historiques Bérot et consorts au profit d'investisseurs chinois au nom de la French Imiportation of Seafood Holding dont les contacts locaux seraient Lacroix (Pascal ?) et Labanere ( medecin en rupture de l'UBB).

Enfin !


Si seulement... *croise les doigts*

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01 Avr 2018 14:40 #114471 par bruno
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j'ai fait l'ouverture ...au Splendid.
dans les salons feutrés se murmurait le désistement définitifs des historiques Bérot et consorts au profit d'investisseurs chinois au nom de la French Imiportation of Seafood Holding dont les contacts locaux seraient Lacroix (Pascal ?) et Labanere ( medecin en rupture de l'UBB).

Enfin !


LA F.I.S.H. est en effet une société qui n'arête pas .

La chute n'est pas un échec,L'échec c'est de rester là où l'on est tombé (Socrate)

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01 Avr 2018 14:50 #114472 par lasandale
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j'ai fait l'ouverture ...au Splendid.
dans les salons feutrés se murmurait le désistement définitifs des historiques Bérot et consorts au profit d'investisseurs chinois au nom de la French Imiportation of Seafood Holding dont les contacts locaux seraient Lacroix (Pascal ?) et Labanere ( medecin en rupture de l'UBB).

Enfin !


LA F.I.S.H. est en effet une société qui n'arête pas .


de pécho :)

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01 Avr 2018 14:55 #114473 par lasandale
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j'ai fait l'ouverture ...au Splendid.
dans les salons feutrés se murmurait le désistement définitifs des historiques Bérot et consorts au profit d'investisseurs chinois au nom de la French Imiportation of Seafood Holding dont les contacts locaux seraient Lacroix (Pascal ?) et Labanere ( medecin en rupture de l'UBB).

Enfin !


LA F.I.S.H. est en effet une société qui n'arête pas .


de pécho :)


J'oubliais : cette société s'appelle en réalité : LA F.I.S.H and Chips

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01 Avr 2018 18:12 #114477 par on la relève
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C'est le retour des cloches qui provoque chez tous des vannes à la mode auvergnate?
Arrêtons et retrouvons notre sérieux messieurs.

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01 Avr 2018 18:55 #114479 par francis
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COUP D'ŒIL DANS LE RÉTRO AVEC SUD-OUEST

US Dax : c’était « chez nous à Dax »

AVANT-PREMIÈRE
Le club, qui a longtemps incarné l’excellence du rugby « à la papa », va descendre pour la première fois de son histoire à l’échelon amateur.
Les grandes équipes meurent parfois, n’en déplaise à l’ancien capitaine des All Blacks Wilson Whineray. En 2002 déjà, la descente de l’USD en deuxième division avait créé une brèche dans ce bastion du rugby à l’ancienne où, de tout temps, on a formé des hommes avant d’en faire des joueurs de rugby. Combien sont entrés au club la morve au nez pour en ressortir vingt-cinq ans plus tard en blazer ? Il suffit de lever les yeux dans les rues du centre-ville pour s’en convaincre : assureurs, dentistes, kinés, restaurateurs, établissements thermaux… Les enseignes fleurent bon le rugby d’antan.
Le cabinet de géomètre-expert d’Olivier Roumat, lui, se trouvait à Saint-Paul-lès-Dax : « Les dirigeants dacquois avaient convaincu mes parents parce qu’ils voyaient plus loin que le rugby, témoigne-t-il. Mon père était pourtant un ancien du Stade Montois. Mais les Dacquois me proposaient de poursuivre mes études à Bordeaux et de ne m’entraîner qu’une fois par semaine. Paul Lasaosa m’avait même dit : « Ce n’est pas grave si tu es moins bon pendant tes études, tant que tu as ton diplôme. » Je n’ai jamais entendu cela ailleurs ! »

Paternalisme
Un boulot, une caution, un coup de pouce pour démarrer… Aucun club n’a pratiqué la solidarité et la promotion sociale comme l’USD. À ce paternalisme, il ajoutait un entre-soi feutré. Ici, le consensus faisait loi et l’on désignait le président à l’unanimité, parmi ceux qui ne le demandaient pas. C’était comme ça, « chez nous à Dax », selon l’expression consacrée. Et ça marchait : cinq finales disputées, autant de challenges Yves-du-Manoir remportés et des joueurs offerts à l’équipe de France par grappes entières tout au long du siècle. Jusqu’en 1995
« Le train du professionalisme est parti sans nous, concède Jean-Philippe Coyola, joueur puis entraîneur. On n’y a tout simplement pas cru. » Deux ans plus tôt, en 1993, l’USD cumulait pourtant les titres nationaux Reichel, Crabos et Nationale B. En 1996, lors de la dernière demi-finale du club face à Toulouse, s’alignaient encore les Roumat, Dourthe, Magne, Pelous, Ibanez, Rodriguez…
Mais avec la libéralisation du rugby, débute une course aux salaires où la sous-préfecture, avec ses 20 000 habitants, ne peut rivaliser. « Moi, j’étais en fin de carrière et je voulais gagner des titres, poursuit Olivier Roumat, parti au Stade Français en 1997. Mais les jeunes à qui on proposait de multiplier leur salaire par 5 ou 6 pouvaient difficilement rester. Le club ne pouvait plus suivre. Il était resté le même alors que le rugby avait profondément changé. »

Vents de l’histoire
En 2007, l’USD s’invite pourtant à nouveau à la table des grands, en remportant la finale de Pro D2. L’autre promu est le FC Auch, aujourd’hui en division Honneur. Parmi les recalés, on trouve le Racing 92, le RC Toulon, le Stade Rochelais, le Lou, la Section Paloise, Oyonnax, l’UBB, soit la moitié du Top 14 actuel. « Avec Marc Lièvremont, on a retrouvé de l’engouement, se souvient Coyola. C’était aussi grâce à Gilbert Ponteins, qui a donné des moyens énormes au club. Sans lui, nous serions descendus dix ans plus tôt. »
Mais les vents de l’histoire sont décidément contraires. Dax reste deux saisons en Top 14, au prix d’un premier repêchage, puis redescend avec son voisin montois. Pour de bon cette fois. Pendant neuf ans, l’USD ne fait pas mieux que 11e du Pro D2, si l’on excepte la demi-finale perdue en 2012. Dans le même temps, un projet de refonte de l’antique stade Maurice-Boyau, resté dans son jus depuis son inauguration en 1958, capote avec perte et fracas
En 2015 et 2016, le club boit la tasse avec deux 15e places consécutives mais sauve sa tête sur tapis vert ce qui lui vaut des jalousies qu’il ne mérite guère : « On n’a peut-être pas le bras long mais on a toujours eu le c.. propre », commente Jean-Pierre Bastiat. Jean-Christophe Goussebaire succède à Alain Pécastaing à la présidence et lance une révolution culturelle. À la méthode locale, il préfère celle voulue par la Ligue avec son new-deal : structures, partenariats, gouvernance, tout est remis à plat. L’expérience s’achève un an plus tard avec la démission tumultueuse du Directoire. Fini le consensus douillet. Les « cochons de payeurs », selon l’expression de Jean-Louis Bérot, reprennent la main. Mais le budget continue de chuter. Il est délesté coup sur coup de 400 000 euros pour échouer à 4,2 millions d’euros cette saison. .
Sur le terrain, le groupe s’accroche et le centre de formation continue à faire des miracles. Au mois de décembre, la mairie acte enfin un projet de rénovation du stade pour 5 millions d’euros. L’USD, 12e à la 21e journée, se prend à rêver d’un nouveau cycle. Jusqu’à la venue de Soyaux-Angoulême puis de Carcassonne. La longue chute de l’USD s’arrête là. Mais le plus dur, c’est l’atterrissage

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01 Avr 2018 19:37 #114481 par le bougnat
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Son siège social est en Italie parce qu’elle Colle à Gênes.


ça tombe bien, l'USD a besoin d'un lifting :P

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02 Avr 2018 06:42 - 02 Avr 2018 09:57 #114483 par DALTON
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On a droit à une double page dans le cahier sport du Sud Ouest aujourd'hui...

Désolé... je n'arrive pas à insérer sur le message avec le téléphone...


Pièces jointes :
Dernière édition: 02 Avr 2018 09:57 par DALTON.

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02 Avr 2018 08:38 - 02 Avr 2018 08:40 #114484 par claudius
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Je retiens deux choses de la part de JP B:

L'USD est un bijou de famille qu'on ne peut pas confier à n'importe qui.

Une nouvelle génération va nous rejoindre, on va redémarrer sur des bases saines et modifier notre fonctionnement, être plus entreprenant pour revenir en Pro D2 avec les partenaires. Il faut restructurer et lutter
Conclusion: on reste, le changement dans la continuité, pas un mot sur les cochons d'abonnés et les supporters.

Dernière édition: 02 Avr 2018 08:40 par claudius.

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02 Avr 2018 09:24 #114485 par Barbu
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Hum, d'après ce que j'ai entendu, LE cochon de payeur en chef arrêterait sa participation.

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02 Avr 2018 09:28 #114486 par le bougnat
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Les grandes équipes meurent
parfois, n’en déplaise à l’ancien
capitaine des All Blacks Wilson
Whineray. En 2002 déjà, la descente
de l’USD en deuxième division avait
créé une brèche dans ce bastion du
rugby à l’ancienne où, de tout temps,
on a formé des hommes avant d’en
faire des joueurs de rugby. Combien
sont entrés au club la morve au nez
pour en ressortir vingt-cinq ans plus
tard en blazer ? Il suffit de lever les
yeux dans les rues du centre-ville
pour s’en convaincre : assureurs, dentistes,
kinés, restaurateurs, établissements
thermaux… Les enseignes
fleurent bon le rugby d’antan.
Le cabinet de géomètre-expert
d’Olivier Roumat, lui, se trouvait à
Saint-Paul-lès-Dax : « Les dirigeants
dacquois avaient convaincu mes parents
parce qu’ils voyaient plus loin
que le rugby, témoigne-t-il. Mon père
était pourtant un ancien du Stade
Montois. Mais les Dacquois me proposaient
de poursuivre mes études à
Bordeaux et de ne m’entraîner
qu’une fois par semaine. Paul Lasaosa
m’avait même dit : « Ce n’est pas
grave si tu es moins bon pendant tes
études, tant que tu as ton diplôme. »
Je n’ai jamais entendu cela ailleurs ! »
Paternalisme
Un boulot, une caution, un coup de
pouce pour démarrer… Aucun club
n’a pratiqué la solidarité et la promotion
sociale comme l’USD. À ce paternalisme,
il ajoutait un entre-soi feutré.
Ici, le consensus faisait loi et l’on
désignait le président à l’unanimité,
parmi ceux qui ne le demandaient
pas. C’était comme ça, « chez nous à
Dax », selon l’expression consacrée.
Et ça marchait : cinq finales disputées,
autant de challenges Yves-du-
Manoir remportés et des joueurs offerts
à l’équipe de France par grappes
entières tout au long du siècle.
Jusqu’en 1995.
« Le train du professionalisme est
parti sans nous, concède Jean-Philippe
Coyola, joueur puis entraîneur.
On n’y a tout simplement pas cru. »
Deux ans plus tôt, en 1993, l’USD cumulait
pourtant les titres nationaux
Reichel, Crabos et Nationale B. En
1996, lors de la dernière demi-finale
du club face à Toulouse, s’alignaient
encore les Roumat, Dourthe, Magne,
Pelous, Ibanez, Rodriguez…
Mais avec la libéralisation du rugby,
débute une course aux salaires où
la sous-préfecture, avec ses 20 000
habitants, ne peut rivaliser. « Moi,
j’étais en fin de carrière et je voulais gagner
des titres, poursuit Olivier Roumat,
parti au Stade Français en 1997.
Mais les jeunes à qui on proposait de
multiplier leur salaire par 5 ou 6 pouvaient
difficilement rester. Le club ne
pouvait plus suivre. Il était resté le
même alors que le rugby avait profondément
changé. »
En 2007, l’USD s’invite pourtant à
nouveau à la table des grands, en
remportant la finale de Pro D2. L’autre
promu est le FC Auch, aujourd’hui
en division Honneur. Parmi
les recalés, on trouve le Racing 92, le
RC Toulon, le Stade Rochelais, le Lou,
la Section Paloise, Oyonnax, l’UBB,
soit la moitié du Top 14 actuel. « Avec
Marc Lièvremont, on a retrouvé de
l’engouement, se souvient Coyola.
C’était aussi grâce à Gilbert Ponteins,
qui a donné des moyens énormes
au club. Sans lui, nous serions descendus
dix ans plus tôt. »
Vents de l’histoire
Mais les vents de l’histoire sont décidément
contraires. Dax reste deux
saisons en Top 14, au prix d’un premier
repêchage, puis redescend avec
son voisin montois. Pour de bon
cette fois. Pendant neuf ans, l’USD ne
fait pas mieux que 11e du Pro D2, si
l’on excepte la demi-finale perdue en
2012. Dans le même temps, un
projet de refonte de l’antique stade
Maurice-Boyau, resté dans son jus depuis
son inauguration en 1958,
capote avec perte et fracas.
En 2015 et 2016, le club boit la tasse
avec deux 15e places consécutives
mais sauve sa tête sur tapis vert ce
qui lui vaut des jalousies qu’il ne mérite
guère : « On n’a peut-être pas le
bras long mais
on a toujours eu
le c.. propre »,
commente Jean-
Pierre Bastiat.
Jean-Christophe
Goussebaire
succède à
Alain Pécastaing
à la présidence
et lance une révolution
culturelle.
À la méthode
locale, il préfère celle voulue
par la Ligue avec son new-deal : structures,
partenariats, gouvernance,
tout est remis à plat. L’expérience
s’achève un an plus tard avec la démission
tumultueuse du Directoire.
Fini le consensus douillet. Les « cochons
de payeurs », selon l’expression
de Jean-Louis Bérot, reprennent
la main. Mais le budget continue de
chuter. Il est délesté coup sur coup
de 400 000 euros pour échouer à
4,2 millions d’euros cette saison.
Sur le terrain, le groupe s’accroche
et le centre de formation continue à
faire des miracles. Au mois de décembre,
la mairie acte enfin un projet
de rénovation du stade pour
5 millions d’euros. L’USD, 12e à
la 21e journée, se prend à rêver d’un
nouveau cycle. Jusqu’à la venue de
Soyaux-Angoulême puis de Carcassonne.
La longue chute de l’USD s’arrête
là. Mais le plus dur, c’est l’atterrissage.

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02 Avr 2018 09:36 #114487 par le bougnat
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Ouest » On a souvent vanté
le modèle dacquois. Sur quoi reposait-
il ?
Jean-Pierre Bastiat C’était un ensemble
de choses. D’abord, de grands
dirigeants comme René Dassé ou
« Toto Desclaux » qui étaient les pierres
angulaires du club, ensuite un formidable
terroir avec un excellent
joueur tous les km2. Il était difficile
de se faire une place à l’USD et certains
joueurs ont dû se contenter de
la Nationale B alors qu’ils auraient largement
eu leur place ailleurs. Enfin,
c’était une grande famille. Du maire
au dernier des Dacquois, tout le
monde s’intéressait à l’USD et connaissait
quelqu’un qui y jouait.
Le club cultivait surtout un certain
état d’esprit. Tous les garçons qui entraient
à l’USD, quel que soit leur niveau,
ressortaient avec une situation.
Les dirigeants ont toujours été honnêtes
et clairvoyants avec leurs joueurs,
qui s’impliquaient dans le club à leur
tour. René Dassé disait : « Tu quittes
les crampons, mais ne crois pas enfiler
les chaussons. » Après notre carrière,
nous sommes tous devenus bénévoles,
éducateurs, dirigeants. Et
nous rendions la pareille à la génération
suivante.
De quelle manière ?
Dans mon cas, j’ai commencé par travailler
aux offices HLM quand j’ai intégré
le club. Puis René Dassé m’a demandé
ce que j’aimerais faire. J’étais
attiré par le secteur de l’assurance,
alors il m’a donné un peu de sous
pour que j’aille à l’école Axa à Rouen.
Je rejoignais l’équipe en train le weekend.
J’ai commencé à zéro, il m’a décroché
mes premiers rendez-vous et
a toujours gardé un oeil sur mon activité.
Plus tard, j’ai accueilli plein de
jeunes en formation, comme Jeff
Dubois qui a passé trois ans chez
moi.
Vous avez même reçu le prix de la reconversion
professionnelle de l’Académie
des sports en 2004…
Oui, avec Arsène Wenger. Pas mal
pour un « petit » gars de Pouillon…
Tout cela, je le dois à l’USD. Jamais un
joueur entré au club n’est resté sur le
carreau. Et ceux qui avaient un peu
le sens de l’initiative ont très bien
réussi.
Et puis le professionalisme est arrivé…
Je revois encore Lapasset à la télé, le
2 août 1995. Je me dis « Il est fou ! »
Avant, nous n’avions pas besoin d’argent,
sauf pour faire des gueuletons.
Pour nous qui avions toujours vécu
avec nos idées, notre savoir-faire et
nos valeurs, tout a changé. On n’a pas
pris le train. On a sans doute raté des
occasions mais même si on l’avait
voulu, l’aurions nous pu ? Pour les
gardiens du temple, dont je fais partie,
l’USD est un bijou de famille qu’on
ne peut pas confier à n’importe qui.
Le modèle dacquois a pourtant résisté,
notamment grâce à la formation.
On a fait des miracles mais on ne
peut pas lutter pour garder nos jeunes.
Aujourd’hui, quand un joueur
s’en va, son agent ne te serre pas la
main, le président qui l’a acheté ne
te passe même pas un coup de fil. On
te verse simplement le forfait de
15 000 euros prévu par le barème.
C’est loin d’être le prix de 7 ou 8 ans de
formation…
Vous en voulez au rugby d’être devenu
ce qu’il est ?
Qu’il y ait des équipes de joueurs
étrangers qui se disputent un Bouclier
Canal+ pour ceux que ça intéresse,
je n’ai rien contre. Mais j’aimerais
aussi qu’il y ait un championnat
de France avec 48 clubs qui portent le
nom de leur ville, à l’abri de tout ça,
avec des joueurs pluriactifs qui deviennent
des hommes. Arrêtons ce
massacre et regardons ce qui se fait
dans les autres pays au lieu de penser
tout savoir. Les Blacks ont cinquante
joueurs pros sous contrats
très bien payés. Nous, des centaines à
1 800 euros par mois. Que vont-ils
faire après ? On fabrique des malheureux.
Que peut espérer l’USD dans ce contexte
?
Notre club est toujours là. Nous, dirigeants
historiques, sommes très critiqués.
Nous sommes dans les 40e
Rugissants mais nous naviguons sur
une coquille de noix. Tout ce qui arrive
est certes de notre responsabilité
mais je ne me sens pas coupable. Une
nouvelle génération va nous rejoindre,
on va redémarrer sur des bases
saines et modifier notre fonctionnement,
être plus entreprenants avec
les partenaires. Il faut se restructurer
et lutter pour revenir en Pro D2
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: bruno

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02 Avr 2018 09:49 #114489 par bruno
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J'aime beaucoup ces deux articles . On peut critiquer JP Bastiat mais j'aime beaucoup ce qu'il raconte dans son interview. Je partage son point de vue même si la réalité sera autre. Le rugby de Top 14 m'emmerde au plus haut point, l'équipe de Montpellier en étant le symbole saisissant.
Moi aussi, je serais pour une élite très resserrée et en dessous une championnat des villes. malheureusement, on n'en prend pas le chemin.

La chute n'est pas un échec,L'échec c'est de rester là où l'on est tombé (Socrate)

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02 Avr 2018 10:08 #114490 par le bougnat
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J'aime beaucoup ces deux articles . On peut critiquer JP Bastiat mais j'aime beaucoup ce qu'il raconte dans son interview. Je partage son point de vue même si la réalité sera autre. Le rugby de Top 14 m'emmerde au plus haut point, l'équipe de Montpellier en étant le symbole saisissant.
Moi aussi, je serais pour une élite très resserrée et en dessous une championnat des villes. malheureusement, on n'en prend pas le chemin.


On est bien d'accord.
C'est ce qu'avait défendu Fouroux à l'époque je crois.
des franchises régionales créant une élite juste en dessous du niveau international
et un championnat des clubs redonnant un sens et ce parfum inimitable aux phases finales qui sont une parodie actuellement
les clubs se valoriseraient alors en fournissant contre rétribution conséquente les franchises
tout le monde serait gagnant, des clubs à l'Equipe de France.
par contre Altrad et Lorenzetti seraient perdant ...

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02 Avr 2018 10:23 #114492 par marcos
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Claudius écrit :
"Je retiens deux choses de la part de JP B:
L'USD est un bijou de famille qu'on ne peut pas confier à n'importe qui.
Une nouvelle génération va nous rejoindre, on va redémarrer sur des bases saines et modifier notre fonctionnement, être plus entreprenant pour revenir en Pro D2 avec les partenaires. Il faut restructurer et lutter
Conclusion: on reste, le changement dans la continuité, pas un mot sur les cochons d'abonnés et les supporters".


Dans cet article de Sud Ouest, véritable épitaphe que l'on pourrait graver sur le tombeau du club, tu as très justement remarqué, Claudius, l'absence de la place des supporteurs dans le coeur de ses vielles gloires de l'USD. Ils parlent essentiellement d'eux, de la dimension humaine que leur portaient les Dirigeants, de leur insertion professionnelle facilitée par le club mais jamais du lien qu'ils construisaient avec le public des supporteurs ...

Cette dimension inter générationnelle que le sport engendre, ils ne semblent pas l'avoir prise en compte, d'où, aujourd'hui, leur seule expression sur leur passé et leur éternelle conviction de pouvoir "sur une coquille de noix , traverser les 40ième rugissants de la descente en fédérale 1" (dixit JP Bastiat").

Lors des voeux 2018, la Maire de Dax et le Sous Préfet du Département, avaient pourtant mis l'accent sur cette influence du club dans le lien social ... Nos glorieux anciens joueurs et dirigeants d'aujourd'hui m'apparaissent bien loin de ces considérations !!

Que pourra devenir ce club sans la complicité d'adhésion de son public ? "Un bijou de famille" (dixit JP Bastiat) au fond d'un coffre hermétiquement fermé mais uniquement dans l'oubli ou les souvenirs des plus anciens ...
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Tiède

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02 Avr 2018 10:55 - 02 Avr 2018 12:27 #114494 par claudius
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On est bien d'accord.
C'est ce qu'avait défendu Fouroux à l'époque je crois.
des franchises régionales créant une élite juste en dessous du niveau international

et un championnat des clubs redonnant un sens et ce parfum inimitable aux phases finales qui sont une parodie actuellement
les clubs se valoriseraient alors en fournissant contre rétribution conséquente les franchises
tout le monde serait gagnant, des clubs à l'Equipe de France.
par contre Altrad et Lorenzetti seraient perdant ...


Exact

Dernière édition: 02 Avr 2018 12:27 par jerome. Raison: remise en place des Quotes

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02 Avr 2018 12:20 #114495 par Tiède
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Claudius écrit :
"Je retiens deux choses de la part de JP B:
L'USD est un bijou de famille qu'on ne peut pas confier à n'importe qui.
Une nouvelle génération va nous rejoindre, on va redémarrer sur des bases saines et modifier notre fonctionnement, être plus entreprenant pour revenir en Pro D2 avec les partenaires. Il faut restructurer et lutter
Conclusion: on reste, le changement dans la continuité, pas un mot sur les cochons d'abonnés et les supporters".


Dans cet article de Sud Ouest, véritable épitaphe que l'on pourrait graver sur le tombeau du club, tu as très justement remarqué, Claudius, l'absence de la place des supporteurs dans le coeur de ses vielles gloires de l'USD. Ils parlent essentiellement d'eux, de la dimension humaine que leur portaient les Dirigeants, de leur insertion professionnelle facilitée par le club mais jamais du lien qu'ils construisaient avec le public des supporteurs ...

Cette dimension inter générationnelle que le sport engendre, ils ne semblent pas l'avoir prise en compte, d'où, aujourd'hui, leur seule expression sur leur passé et leur éternelle conviction de pouvoir "sur une coquille de noix , traverser les 40ième rugissants de la descente en fédérale 1" (dixit JP Bastiat").

Lors des voeux 2018, la Maire de Dax et le Sous Préfet du Département, avaient pourtant mis l'accent sur cette influence du club dans le lien social ... Nos glorieux anciens joueurs et dirigeants d'aujourd'hui m'apparaissent bien loin de ces considérations !!

Que pourra devenir ce club sans la complicité d'adhésion de son public ? "Un bijou de famille" (dixit JP Bastiat) au fond d'un coffre hermétiquement fermé mais uniquement dans l'oubli ou les souvenirs des plus anciens ...


Vous avez tout à fait raison Marcos et claudius : c est tout simplement leur microcosme a eux, leur bijou, on a jamais été invité sauf pour juste aller les applaudir le sourire béa quelque soit le résultat.
Et du coup forcément je pense au fait qu on dit souvent qu il n y a pas de public chaleureux à Dax, pas comme à sapiac ou bayonne mais c est sur qu avec une telle non volonté de nous impliquer dans le projet et bien on récolte une ambiance au stade aussi minable depuis tant d année.
On ne récolte que ce que l on sème et j ai toujours pense qu à Dax l ambiance au stade n était que le reflet des initiatives du club a l égard du public, il n’y a pas de hasard.

On cesse d'être bon quand on renonce à être meilleur

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02 Avr 2018 20:31 - 02 Avr 2018 23:15 #114499 par alexf
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Personnellement je ne me reconnais plus dans se club. Apres l'avoir aimé comme un fou, comme un dingue, y avoir laisser mes cordes vocales a chaque match, m'etre investi autant que je pouvais le faire, je ne ressens plus rien, juste de l'indifference. La faute a une bande de xxxxx centré sur eux meme, incapable de voir qu'ils ont mené leur bijou de famille a la catastrophe.

Edit Jerome : Un peu de retenue Alex...

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Dernière édition: 02 Avr 2018 23:15 par jerome.

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