message de Lou Beret
Bonjour à tous ;
Une analyse lucide du premier tiers du Championnat , montre que le FC AUCH Gers , en dépit d’une 13 ème place de relégable progresse à chacune de ses sorties , la solidarité et la détermination ne faibliront pas , mais le temps presse, pour engranger victoires et confiance , et surtout ne rien regretter .
Dans la lutte à distance engagée avec Dax, Brive et autre Castres , au moment d’affronter les volcans réveillés de l’ ASM Clermont Auvergne , qui caracole en tête du championnat ; le maintien Auscitain , dans la cour des grands , passera forcément par les bonus défensifs glanés ici et là .
Ces points de bonus qui récompensent surtout les défenses impénétrables te la solidarité sans faille , deux des armes de la formation Auscitaine .
Bien plus , que des regrets, attachés à l’ écart infime de 6 points qui nous séparait des Biarrots , et d’une victoire de prestige , lors de leur dernière prestation 2007 au Moulias ,
peut être bien que le bonus défensif glané devant des Biarrots, à la charnière grinçante, en panne de réussite, prendra toute son importance au moment du décompte final .
En effet les Rouges et Blancs de Côte Basque , trouveront sous peu la bonne carburation , avec le retour de leur maitre à jouer Dimitri Yachvili , et pourraient devenir injouables pour leurs futurs opposants
Souhaitons ensemble , à nos joueurs, nos meilleurs vœux d’accomplissement personnel en 2008 .
Pour le groupe Auscitain soudé dans la défense du patrimoine Gersois , les tuniques rouges sauront se hisser au niveau des enjeux , pour se dépasser encore et toujours , à la conquête du challenge du maintien, qui consoliderait la progression du FC AUCH Gers , dans ses structures et l’éclosion de jeunes talents , qui ne demandent qu’à se révéler .
Voilà dans tous les cas , un combat honorable , qui estampille l’ équipe Gersoise , que cette lutte de tous les instants pour perpétuer et transmettre les valeurs fondatrices du jeu de Rugby , la formation et la promotion par le sport ; exemplarité peut être , originalité certainement, pour exister durablement au sein de l’ élite du Rugby Français, qui demeure son ambition légitime .
Bonne année à vous tous , qui me faites l’amitié de me consacrer quelques minutes de votre attention chaque semaine, et pardonnez souvent mon esprit cocardier, la passion est à ce prix .
Je vous souhaite la réussite dans vos entreprises, accomplissement et santé pour vous et vos proches ,
Amitiés
Michel Sespiaut
Si l'on n'a pu jouer que cinq journées de Top 14, H-Cup oblige, avant cette trêve, ce presque premier quart de la saison permet de dégager une première hiérarchie nationale, fragile mais assez représentative des forces en présence. A l'image d'un duo de tête, composé de Clermont et Toulouse, qui impose son autorité, mais aussi de premiers rôles inattendus, à l'image des surprises que constituent Montpellier (3e), Montauban (4e) et Bayonne (5e). Un chamboulement qui rejette certains ténors dans l'ombre.
BOURGOIN, 8e (11 pts, 2 victoires, 1 nul, 2 défaites)
%IMAGE44419LEFT%Invaincus après trois journées avec notamment un match nul (3-3) arraché à Aimé-Giral, les Berjalliens sont depuis rentrés dans le rang en concédant quatre défaites de rang. Boutés hors de la Coupe d'Europe par les Anglais de Gloucester qui ont volé en éclats les frêles fondations de ce groupe en reconstruction, les Isérois sont rentrés dans le dur également en championnat en subissant la loi de Clermont à Pierre-Rajon (14-20) puis en partant en vacances sur une bien vilaine note à Castres face à un CO en rébellion (32-17). Catinot et Raschi savent que l'objectif européen sera délicat à assurer en cette saison de transition.
A noter: A Bourgoin, on n'a pas oublié la décision de M. Matheu, l'arbitre du match perdu (14-20) par le CSBJ sur sa pelouse face à Clermont, d'accorder à six minutes du coup de sifflet final l'essai de la gagne aux visiteurs sans faire appel à l'assistance vidéo, qui aurait pourtant pu s'avérer décisive. Depuis ce revers de toutes les controverses, Bourgoin ne gagne plus...
CASTRES, 9e (9 pts, 2 victoires, 3 défaites)
L'électrochoc a donc eu ses effets bénéfiques. Ugo Mola, entraîneur des arrières castrais limogé il y a trois semaines, a payé les pots cassés du début de saison à l'envers vécu par le Castres Olympique (1 victoire en 4 matches de Top 14). Le président Revol n'a ainsi pas hésité à scier une branche pour sauver un arbre bien malade. Bien lui en a pris si l'on se réfère à la victoire (32-17) qu'ont su décrocher ses joueurs avant la trêve face à Bourgoin. Un sursaut qu'il faudra confirmer à la reprise si Alain Gaillard et le nouveau staff tarnais veulent renouer avec les sphères européennes.
A noter: Quoi de mieux que la réception de Bourgoin à Pierre-Antoine pour se relancer pour de bon sur le front du Top 14. Voilà en effet maintenant six ans que le CO n'a plus perdu face aux Berjalliens sur sa pelouse. Un bon signe pour Lionel Nallet et ses coéquipiers.
PERPIGNAN, 10e (8 pts, 1 victoire, 1 nul, 3 défaites)
%IMAGE44420LEFT%Pour tout dire, on avait pensé, sans doute un peu vite, qu'après s'être imposé (16-0) à Castres, l'Usap avait lancé pour de bon sa saison débutée de manière plus que discrète avec trois premiers matches sans victoire. Les Perpignanais ont rechuté juste avant la trêve à l'occasion de leur déplacement à Bayonne, où les joueurs de Jacques Brunel ont concédé une cuisante défaite (35-8). Il faut remonter à 2004 pour trouver trace d'une déconfiture plus lourde, lorsque l'Usap avait perdu (39-25) à Castres. La greffe Brunel prend du temps chez les Catalans qui préfèrent mettre en avant leur calendrier pour expliquer leurs déconvenues...
A noter: A leur décharge en effet, les Perpignanais ont dû composer en ce début de saison avec quatre matches joués à l'extérieur pour seulement un seul joué à Aimé-Giral. Ce calendrier très délicat, c'est l'héritage de l'ancienne présidence, sous Marcel Dagrenat, qui avait accepté ce sacrifice de départ pour permettre les travaux de l'enceinte catalane.
ALBI, 11e (8 pts, 1 victoire, 1 nul, 3 défaites)
La saison passée, après cinq journées disputées, Albi occupait la... onzième place du Top 14 mais comptait une victoire de plus. Vainqueur de l'Usap et des Italiens de Parme, le Sporting ne compte après neuf matches officiels disputés (Top 14+Challenge européen) que deux succès. Le chat est maigre et la marge de manoeuvre quasi-nulle pour un club qui se débat depuis le début de cette saison avec les difficultés financières. Parce que son avenir se joue cette saison aussi dans la coulisse, la tâche d'Albi s'annonce des plus périlleuses.
A noter: Privés durant cette trêve de ses deux demis de mêlée (Boulogne et Pagès), tous deux blessés pour plusieurs semaines, Albi se retrouve dans l'obligation de réclamer à la LNR une dérogation afin de faire signer un contrat pro à l'un des deux espoirs au poste du club, Lionel Saintenac ou le junior Julien Sentenac. Sans quoi, le recrutement d'un joker médical apparaîtrait nécessaire mais délicat à entreprendre étant donné la situation très fragile des finances du Sporting.
BRIVE, 12e (7 pts, 1 victoire, 4 défaites)
%IMAGE44421LEFT%Avec Castres, le CABC est l'autre club qui aura céder aux sirènes du limogeage (Richard Crespy fut le premier technicien limogé cette saison, Ndlr) pour propulser Olivier Magne aux commandes de l'équipe première. Le deuil de son passé de joueur à peine réalisé et l'ex-3e ligne international a dû prendre un train en marche et lui donner la bonne direction. Mission délicate dans un groupe ébranlé dans sa confiance mais qui, le week-end dernier, dans un match de la survie sur la pelouse du promu dacquois, a peut-être touché du doigt son salut en s'y imposant (19-27). Un premier pas après quatre défaites qui lance la saison de Corréziens bien décidés à mener à bien ce qui sera, c'est une certitude, l'opération maintien du club.
A noter: La troisième victoire de Brive à Dax depuis 1952 tient beaucoup à celui dont on avait un peu à tort imaginé, à son arrivée en Corrèze, qu'il n'était sans doute pas la recrue la plus nécessaire pour panser les plaies actuelles du club. Auteur de son premier essai dans les Landes, Ben Cohen a fait taire les sceptiques et prouvé qu'il serait sans doute l'un des atouts n°1 du CABC dans la lutte pour la survie dans l'élite.
AUCH, 13e (6 pts, 1 victoire, 4 défaites):
Si Albi et Montauban avaient constitué deux promus détonants dès leurs débuts dans l'élite la saison dernière, prenant d'assaut sans scrupules le Top 14, il n'en va pas de même pour Auch qui, aujourd'hui, pointe après cinq journées en position de relégable. Pour Pierre-Henry Broncan, successeur d'Henri, son, père et ancien sorcier, parti à Agen, l'apprentissage du haut niveau n'a évidemment rien d'une sinécure. Le club gersois n'a d'autre choix que de serrer les dents et de grappiller point par point, comme il l'a fait face à Biarritz devant son public (11-17). Avec Clermont et Toulouse au programme de la reprise en janvier, il serait présomptueux d'envisager la suite des opérations autrement.
A noter: A 33 ans, Pierre-Henri Broncan, plus jeune entraîneur du Top 14, se montre tout à la fois lucide et réaliste dans les colonnes de Sud-Ouest sur les chances de sa formation de bien figurer cette saison: \"Mourir à six points d'une équipe comme Biarritz, cela montre aussi que nous progressons. C'est dommage de rencontrer ces grosses formations aussi tôt, parce qu'il est évident que nous avons besoin de temps. Il ne faut pas non plus se voir trop beau.\"
DAX, 14e (6 pts, 1 victoire, 4 défaites):
Tout comme Auch, qui l'accompagne cette saison de Pro D2 vers le Top 14, Dax connaît un réapprentissage délicat de l'élite, que la perte de Marc Lièvremont nommé à la tête du XV de France avant même le coup d'envoi de la saison, n'a pas dû arranger tant le nouveau boss du rugby tricolore incarnait, tant par ses idées que pour son charisme, cette formation des Landes. Là encore, l'USD devra compter sur ses valeurs, celles d'un jeu porté vers la prise de risque et récompensée de cinq essais en cinq jours. Ne pas se trahir et sauver sa peau: sacré programme en vérité!
A noter: Dans ce contexte de lutte au couteau, le revers (19-27) concédé juste avant la trêve par les Dacquois sur leur pelouse face à un concurrent direct pour le maintien, Brive, est une véritable mauvaise nouvelle pour Milhères, Coyola et le reste du staff, conscients que ce genre de duel ne se rate pas dans une saison aussi éprouvante. La reprise et les duels face à Albi et Montauban seront comme autant de tests de passage sur les réelles capacités de cette équipe à assumer le maintien