PROD2, état des lieux

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Etat des lieux d'un championnat plus ouvert que jamais :

PROD2, un marathon très ouvert.

Exit Toulon, Ciao le Racing, bye bye le bling bling rugbystique, place aux pauvres. Ce championnat de Prod2 s’annonce des plus ouverts. Qui, l’an passé, aurait misé sur Oyonnax en finale et Béziers en Fédérale ? Alors, les pronostics, déjà difficiles à établir avec des ténors comme le Racing l’an passé, ne veulent pas dire grand-chose sur la ligne de départ. Pourquoi le Grenoble de Landreau serait moins fort que le Poulidor rochelais ? Pourquoi le promu Aix est jeté aux orties par la presse « spécialisée » alors que son recrutement, son emblématique entraineur (Doucet) lui  donnent  quelques certitudes ? On peut tourner les effectifs dans tous les sens, plus ouvert que cette année, c’est impossible !

Les valeurs sûres :
On n’arrive pas en demi-finale plusieurs fois consécutivement sans présenter quelques garanties. Les Rochelais, symbole de stabilité, sont à classer sans doute dans les valeurs de ce championnat. Leurs matchs de préparation témoignent d’un groupe solide, rodé et prêt à rééditer  ses performances précédentes. On peut penser qu’en interne l’objectif d’une demi-finale à domicile est un minimum.
Impossible de ne pas mettre la tribu lot-et-garonnaise en haut de l’affiche. Donnés favoris par les protagonistes du championnat, les Agenais ont été la déception des phases finales l’an passé, après avoir surclassés le reste du cheptel tout au long de l’année 2009. Avec une mêlée a priori densifiée, une équipe complète dans toutes ses lignes, ne pas retrouver le SUA aux avants postes seraient une énorme surprise.

Les outsiders :
Si une descente ne se digère pas facilement, Montois et Dacquois ont un avantage par rapport à des relégués antérieurs comme Pau, Narbonne, Agen entre autres. La ProD2, ils connaissent. On a vu le résultat avec Albi l’an passé. Les deux effectifs de ces équipes n’ont pas été fondamentalement modifiés et ce sont deux groupes au fait de ce qui les attend qui prendront le départ du marathon. Si Mont-de-Marsan a un effectif quantitativement limité, ils pourront s’appuyer sur  l’homogénéité de l’ensemble, la spontanéité de la jeunesse et l’enthousiasme qui même dans la tourmente de l’élite n’a jamais quitté les jaunes et noirs.
Pour Dax, l’effectif  permet d’espérer même si un gros doute plane sur la mêlée. Les coachs réussiront-ils enfin à faire jouer l’équipe ensemble 80 minutes ? Les 3/4 arriveront-ils enfin à avancer ? Si oui, l’USDAX sera proche, très proche des sommets. Avec un tel effectif, une non-qualification pour les 1/2 serait un échec.

Tout peut arriver :
Il reste douze équipes à traiter. Pour la plupart d’entre elles, elles espèrent secrètement les 1/2 et plus si affinités.  Oyonnax bien sûr, symbole de progression régulière, vise le haut du tableau. Intraîtables à domicile, de plus en plus performants hors de Mathon, les gars de l’Ain ne font rire personne. On suivra particulièrement l’arrière Tian promis à un bel avenir. Toutefois, le départ de Montagnat peut laisser un vide. Le buteur, parti au LOU, aidera peut être les rhodaniens a enfin franchir le palier malgré un budget en baisse. En attente de fusion avec le CSBJ, le flou règne sans doute un peu dans la tête des joueurs qui se demandent bien à quelle sauce ils vont être mangés si les deux effectifs sont fusionnés.
Toujours en Rhône-Alpes, Grenoble, qui a renforcé sa mêlée et récupéré Vidal, l’ex espoir du poste en 10, a sûrement plus d’ambition sous la houlette de Landreau que l’an passé.
Et puis, il y a toujours l’empêcheur de tourner en rond. Bordeaux, malgré un effectif léger ? Aurillac qui a réalisé une saison intéressante l’an passé ? Pau, qui finira bien un jour par valider la qualité extrême de sa formation ? Tarbes qui a fini en boulet de canon la saison passé ? Auch qui miraculeusement sauvé s’appuiera sur un groupe jeune, local,  et travaillera sous les ordres de Patat ? Colomiers qui après un an de transition aura à cœur de redevenir un symbole du beau jeu ? Narbonne qui a densifié sa mêlée, talon d’Achille l’an passé  et qui a récupéré deux buteurs de haut vol (Pottas et Fourié) ?
Dans le lot, il y aura forcément de bonnes et de mauvaises surprises. En se mouillant un peu, Oyonnax, Grenoble, Bordeaux plutôt en haut, Colomiers, Tarbes, Auch plutôt en bas. Pronostic ô combien fragile et risqué.

Les promus :

Pour Lannemezan, la tâche s’annonce plus qu’ardue. Avec un effectif de fédérale, il va être dur de se maintenir. Toutes les équipes vont faire du voyage sur la plateau un objectif à l’extérieur. La présence du CAL à ce niveau est un exploit qui inspire plus que du respect, qui replonge un peu ce rugby médiatisé  pour ne pas dire aseptisé par la starisation, dans ses vraies valeurs, celle du terroir. Un maintien de Lannemezan serait un exploit. Cela passera par un parcours à domicile « oyonnacien ».
Reste le PARC. Habitué de la division, avec quelques recrues haut de gamme comme Montanella, débarrassé de la vie nocturne parisienne, Julies, Changeat ou Myburgh, la tâche du PARC s’annonce moins coton que celle du CAL. Pas aisée toutefois.

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